Les transactions immobilières allemandes sont au bord du gouffre, mais proches de leur plus bas niveau depuis une décennie Par Reuters


Par Tom Sims

FRANCFORT (Reuters) – Un indicateur clé de la santé du secteur immobilier allemand devrait s’améliorer en 2024 et afficher une nouvelle croissance l’année prochaine, mais il restera proche de son niveau le plus faible depuis plus d’une décennie, mettant en évidence les difficultés du secteur, montrent les prévisions de Mardi.

La société immobilière mondiale Jones Lang LaSalle (JLL) prévoit que les transactions immobilières en Allemagne atteindront 35 milliards d’euros (37 milliards de dollars) en 2024, puis entre 40 et 42 milliards d’euros en 2025.

Si ces prévisions se confirment, 2023 marquerait le point le plus bas de ce qui a été une grave crise industrielle dans la plus grande économie européenne. Mais ils constatent également que toute reprise sera lente.

“Malgré la croissance, le tableau reste sombre”, a déclaré JLL.

La faiblesse économique a poussé les entreprises à abandonner ou à retarder leurs projets de délocalisation et d’expansion, indique le communiqué.

Pendant des années, l’immobilier en Europe, notamment en Allemagne, a connu un essor soutenu par la baisse des taux d’intérêt, alimentant ainsi la demande. Mais une hausse soudaine des taux d’intérêt et des coûts de construction a poussé certains investisseurs à l’insolvabilité alors que le financement bancaire s’est tari et que les transactions ont gelé.

L’Allemagne a été la plus durement touchée par la crise immobilière européenne, qui a également touché la Chine et les États-Unis.

Les baisses de taux d’intérêt ont depuis apporté un certain soutien au marché.

© Reuter. PHOTO DE DOSSIER : Une photo aérienne montre des maisons nouvellement construites à Berlin, en Allemagne, le 29 mai 2016. REUTERS/Hannibal Hanschke/File Photo

Des données distinctes publiées mardi ont souligné la faiblesse persistante de l’économie allemande, le moral des entreprises se détériorant plus que prévu en décembre, plombé par l’évaluation pessimiste des entreprises pour les mois à venir dans un contexte d’incertitude géopolitique et de ralentissement industriel.

(1 dollar = 0,9535 euros)



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